Critique rédigée collectivement par les jeunes du Groupe D : Ludivyne, Kayah, Jerry, Marceau, Sélène, Adélie, Ayham, Vincent, Lydua, Léane, Robyn, Lili, Mathys, Emy, Aaron, Lilas, Candice, Sandro, Lilou, Lili
Ces jeunes ont participé à un atelier d’écriture critique dans le cadre du festival Avignon, enfants à l’honneur, proposé par Scènes d’Enfance – ASSITEJ France
De grandes espérances trop denses…
Issu d’un livre anglais de Charles Dickens adapté au théâtre, les Grandes espérances était une pièce bien chargée, comme il y avait plus de rôles que d’acteurs, la pièce peut être difficile à suivre. Souvent, les comédiens changeaient de rôle et de costume sur scène, ce qui coupe la scène.
L’action de la pièce se situait au XIXe siècle, où les téléphones n’existaient pas encore, ce qui était précisé au début de la pièce, malgré cela, un téléphone est utilisé dans l’avant dernière scène.
Tout d’abord, les artistes s’adressaient à nous comme des enfants, on n’aurait dit qu’on n’était pas assez intelligent pour comprendre les explications du début. Quand certains comédiens s’adressaient à nous directement, c’étaient de bons moments mais ça coupait le bon déroulement de la pièce. Des fois, la prétendue metteuse en scène parlait trop vite, vraiment si vite qu’on avait des difficultés de compréhension. Certaines choses étaient positives comme lorsqu’un artiste touchait une autre comédienne et qu’à ce moment-là ç’a arrêtait l’actrice dans sa prise de parole avant de reprendre une fois qu’on lui avait lâché le bras. Parfois déroutant, le « le théâtre aléatoire » comme le dit le spectacle, permet aux uns et aux autres de prendre en charge tous les rôles reste assez drôle et intéressant.
Les comédiens sont très drôles et heureusement qu’il faisait frais dans la salle pour qu’on puisse rester concentrés et avoir une bonne écoute. Le moment de la danse était très drôle car la musique était très rigolote. L’interaction avec la régie était dérangeante car cela interrompait l’histoire. On a eu du mal à suivre quand ils ne jouaient plus et commentaient l’action ou parlaient en anglais.
Sur la fin, au moment de la partie du « conte », la pièce ne comporte plus assez d’actions ce qui rende la pièce barbante et ennuyeuse.
Les personnages restent indécis dans leur choix et changent de caractère et de façon de penser, rendant ce qu’ils disent parfois contradictoires avec la suite de l’histoire.
Enfin l’étonnement de Miss Avisham devant ce qu’est devenu sa fille, est surprenant car il s’emblerait qu’ellle l’ait élevé dans ce sens.
Les costumes et décors sont-ils dérangeants ou non ?
J’ai bien aimé l’ambiance de la pièce, c’était agréable. En revanche, les acteurs traversaient des toiles qui représentaient des espaces différents et intérieurs alors qu’ils représentaient des lieux où il n’était pas possible de passer. Les masques n’étaient pas réalistes, néanmoins, les costumes étaient bien représentés, ils étaient divertissant et rigolos, notamment la perruque blonde très amusante ?
Une véritable ambiance lumineuse et sonore ?
Les changements de lumière marquent les pauses entre les différentes scènes/actes cependant, ces jeux peuvent déranger les spectateurs. Les changements de lumière ne sont pas assez utilisés durant les scènes, pourtant elles pourraient créer différentes ambiances pendant le spectacle.
Les bruitages produits pendant que les acteurs jouent nous permettent de mieux comprendre la scène.