Jonglage et batterie, toute une histoire
Du 9 au 21 juillet 2022, dans le cadre du Festival Off d’Avignon, l’Occitanie fait son cirque en Avignon sur l’île Piot et a convié pour cela le collectif Petit Travers et son spectacle S’assurer de ses propres murmures à 15h au Gymnase. Mis en scène par Nicolas Mathis, Julien Clément au jonglage et Pierre Pollet à la batterie font du rythme le cœur du spectacle. Le rythme des jongles s’adaptent à la musique, ou peut-être est-ce l’inverse…
Une batterie de jonglage
Pendant ce spectacle, le collectif Petit Travers ne souhaite pas passer de messages aux spectateurs, rendant le titre S’assurer de ses propres murmures énigmatique. Par ailleurs, le jongleur et le batteur étaient complices et cela plaisait au public.
La complicité entre les deux artistes était visible grâce aux regards qu’ils se lançaient ainsi que les murmures dans l’oreille. Lors du final, le jongleur manipulait 8 balles avec aisance, tandis que le musicien faisait de la batterie en rythme.
Cependant tout le spectacle n’est pas au goût de tous les spectateurs. Le début paraissait trop long et nous semblait peu intéressant. Au début, le jonglage ne semblait pas abouti.
Bal(le) aux étoiles filantes
Nous avons bien aimé les balles blanches car ça faisait des étoiles filantes. Le décor était assez vide donc on pouvait se concentrer sur les artistes. Nous avons bien aimé le final car les balles partaient dans tous les sens.
Il n’y avait pas de couleurs sur la scène. La scène est déjà un peu sombre et rajouter de la couleur créerait une atmosphère plus chaleureuse et gaie.
Une histoire de rythme
La synchronisation musicale entre le jongleur et le batteur est très précise, on voit que le rythme de la musique s’adapte très bien aux jongles de l’artiste. On y remarque un instrument inattendu, une table qui se transforme en caisse de batterie mais le rebondissement sur la table est ennuyeux. Heureusement, l’utilisation de la boucle musicale rendait les choses plus intéressantes et apportaient des variations.
Les costumes étaient simples ce qui est trop banal, ils ne tranchaient pas avec le fond noir de la scène.
Critique rédigée par les jeunes du Groupe K, Léandre, Maxime, Hanaé et Pauline, Louise, Camille, Naëly, Jules, Lucas, Guéna, Chloé, Rhiannon
Ces jeunes ont participé à un atelier d’écriture critique dans le cadre du festival Avignon, enfants à l’honneur, proposé par Scènes d’Enfance – ASSITEJ France